LE MAL - LE PROBLÈME DE L'HUMANITÉ
LES
SOURCES MYTHIQUES :.
Platon
dans "Timaios" (Timaios)
explique que le mal vient de la
jalousie des dieux A Iran existe
une pensée dualiste : bien-mal, jour-nuit, blanc-noir qui se battent
continuellement.
On
acceptant le dualisme ( bien- mal etc.)
tous les types de gnosis (gnosis) ont associé le mal avec
matière et le bien avec le spirituel. Même la
gnose chrétienne a le problème , comment pouvoir expliquer les sources
de mal dans la nature humaine. L'exemple c'est Manichéisme, son auteur Mani
a voulu un syncrétisme c'est a dire une religion universelle avec Budda
Zoroastra et Jésus ensemble. Le
Marxisme voit le mal dans le présent et le bien dans l'avenir sûr
tout dans le plan social.
La
conception de la création est optimiste (voir au paradis). Les promesses de
Dieu portent une bénédiction (Ex. 23.22 ; Ps. 30.19).Mais les
Prophètes comme Jeremie et Ezechiel disent déjà que le sort du peuple élu
et de chaque individu peut être différent. (Ez 18.20).Le problème de mal
physique (souffrance, maladie ,mort) est explique un peu déjà chez Job et
Tobias. Dieu met à l'épreuve ses serviteurs.(Job 38.41) Le livre de la
Sagesse parle de la mort comme de la libération et de la récompense après
(Sag.3.8-14).L'expiation des souffrances souligne prophète Isaï lorsque il
parle du Messie (Iz53,5.10).
NOUVEAU
TESTAMENT NOUS MONTRE LA DIFFERENCE ENTRE LE MAL PHYSIQUE ET MORALE. La
souffrance entre dans l'économie du salut - Jésus souffre et meurt. Le mal
physique est offert en sacrifice pour effacer le mal morale (Mk 10.45 ; J
15.20 etc.)
Dans
la tradition St. Augustin dit que la nature de l'homme est bonne parce que
c'est Dieu lui même qui l'a formée. Le mal c'est une déviation faite
seulement après par l'homme. Le mal c'est un manque du bien - un vide et il
ne peut pas exister tout seul mais toujours en nous. Dieu n'a pas créé du
mal il le seulement admette. Le mal morale a ses origines dans la liberté de
l'homme qui peut accepter la
volonté de Dieu ou la rejeter. St.Thomas a écrit son oeuvre "DE
MALO" est d'accord avec Augustin et ajoute que le mal physique est une
conséquence du mal moral.
l'objet
l'intention
les circonstances
3.
THEOLOGIE
C'est la relation entre Dieu et homme dans la lumière de sa parole qui permet seulement parler du péché. Le péché c'est une faute contre la raison, la vérité, la conscience droite; il est un manquement à l'amour véritable, envers Dieu et envers le prochain à cause d'un attachement pervers à certains biens.
a) péché originel (Gn, 3)
b) péché personnel (1J1,8-9) personne n'est sans péché
Classification des péchés personnels:
- péché mortel,
- péché véniel
Les péchés capitaux (ceux qui provoquent d'autres péchés):
- orgueil,
- avarice,
- envie,
- colère,
- impureté,
- gourmandise,
- paresse.
RECONCILLIATION
1. La Rédemption
(le rachat de tous les hommes sans exception du pouvoir de péché)
le
sceau de la nouvelle alliance en Jésus - le prêtre et la victime
a) la passion et
la mort du Christ Dieu-Homme
b) la
résurrection du Christ
2. L'APPEL AU salut personnel de chacun
a) Les chemins du salut
·
le baptême,
·
la converssion
·
la vie selon la parole du seigneur,
·
la question du salut de non baptises,
b) L'appel à la conversion des baptises:
- les temps de grâce (l'avent, le carême, la mission paroissiale, la récollection),
- les formes de la pénitence non sacramentele:
le jeûne, la prière, les gestes de charité {l'aumône et le partage}
c) Sacrement de la pénitence
- la source biblique (J 20,22-23 "Recevez l'Esprit saint...")
·
la pratique pénitentielle de l'église
- premiers chrétiens,
- moyen âge (VII siècle),
- la reforme protestante, et la contre-reforme,
- Concile Vatican II,
- "Dives in misericordia" Jean-Paul II (mystère d'iniquité, péché c'est un acte personnel)
·
le conditions du pénitent:
- l'examen de conscience,
- la contrition (imparfaite et parfaite),
- résolution de se repentir,
- l'aveu du péché,
- la satisfaction envers Dieu et mon prochain.
·
les effets du sacrement
- réconciliation avec Dieu - pour nous rétablir dans la grâce,
- réconciliation avec l'Eglise - pour rétablir la communion fraternelle,
·
le refus de l'absolution (l'obligation
pour le confesseur dans certains cas),
·
les ministres du sacrement:
les apôtres et ses successeurs: les évêques, et les presbytres dans la mesure où ils ont reçu la charge.
· l'excommunication, ( les conditions et les ministres pour absoudre)
· le secret du sacrement, (les peines aux confesseurs)
c) Les indulgences: (remise des peines temporelles du péchés)
· leur sens, (double effet du péché, trésor de l'Eglise, la Communion des Saints)
· pour qui les indulgences? (nous vivants et les morts au purgatoire)
· les conditions,
d) La célébration du sacrement de
pénitence
· les formes du sacrement:
* la célébration avec l'absolution individuelle
* la célébration collective avec l'absolution individuelle
* la célébration extraordinaire avec l'absolution collective
·
"les conditions de validité de la
célébration collective (en cas de la nécessité grave):
- danger imminent de la mort sans que le prêtre aie le temps pour chaque confession,
- pas assez des confesseurs pour entendre dûment des confessions, de sorte que les pénitents, sans faute de leur part , se verraient privés pendant longtemps de la grâce sacramentelle. Dans ce cas les fidèles doivent avoir, pour la validité de l'absolution, le propos de confesser individuellement leurs péchés en temps voulu.
- c'est à l'évêque diocésain de juger si les conditions requises pour l'absolution générale existent.
- un grand concours de fidèles à l'occasion de grandes fêtes ou de pèlerinages ne constitue pas un cas d'une telle grave nécessité." [1]
e) Direction spirituelle